Voyance par procuration (Clyde Bruckman's Final Repose)
Réalisé par :
Ecrit par :
Diffusion US: 13 octobre 1995
Diffusion Fr: 14 septembre 1996
Saison :
Episode : 04
Audiences (en millions) : 15,38
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Transcript VO :
Transcript VF :
Synopsis : Clyde Bruckman est un homme que des capacités de médium amateur rendent capable de prédire la mort des autres. Alors qu’un serial-killer décime les médiums, Bruckman assiste les agents Mulder et Scully dans une enquête qui prévoit la mort très proche de l’agent Mulder. Mulder se doit alors d’inverser cette prédiction fatale...
4.46/5 (12)

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Dans les coulisses : Les Arts divinatoires :

– ALEUROMANCIE (ou ALVÉROMANCIE) : Après avoir répandu de la farine sur de l’huile ou de l’eau, le devin interprète les formes apparues.

– CLÉROMANCIE : Il s’agit de lancer un grand nombre de dés. Les Assyriens pouvaient en lancer jusqu’à 11000 avant de distribuer les parts d’un héritage, de répartir les revenus d’un temple ou encore d’élire des personnages officiels.

– LÉCANOMANCIE : Divination par le moyen d’un bol ou d’un récipient dans lequel de l’huile est versée sur de l’eau, Si l’huile se divise en deux, le consultant part à la guerre ou perd un patient.

– LIBANOMANCIE : En jetant un cèdre sur un feu et en observant la forme et la direction de la fumée qui s’en dégage, on peut savoir absolument tout, des peines capitales au menu du lendemain.

– LYCHNOMANCIE (ou LAMPADOMANCIE) : reposant sur la seule lumière. Contrairement aux autres mancies, la lychnomancie ne dépend que du consultant. Après l’avoir privé de lumière pendant une période assez longue, on l’amène, les yeux couverts d’un bandeau, dans une pièce baignée d’une lumière vive. Le consultant doit décrire en détail les formes lumineuses qui dansent à l’intérieur de ses paupières closes. Leurs mouvements apportent toutes les réponses.

– NÉCROMANCIE (voir l’épisode ”MillenniuM”) La consultation des morts est l’une des plus anciennes formes de divination.

– ORNITHOMANCIE : L’observation du vol des oiseaux est certainement la forme de divination la plus sympathique. Elle exige qu’on s’allonge confortablement à flanc de colline avec une bonne provision de fromage fort et de vin corsé.

– PLASTROMANCIE : On déchiffre les dessins des carapaces des tortues et des crabes ansi que ceux des coquilles des mollusques; carapaces et coquilles peuvent aussi être brûlées jusqu’à ce que des fissures s’y forment, porteuses de messages.

– Le véritable Clyde Bruckman était un scénariste et metteur en scène qui a fait carrière avec Buster Keaton et Harold Loyd au temps du cinéma muet – il s’est suicidé. Dwight McFee (qui fait sa quatrième incursion dans la série) interprète l’inspecteur Havez, personnage à nouveau fondé sur un scénariste du cinéma muet, cette fois Jean C.Havez. L’inspecteur Cline (interprété par Frank Cassini) doit son nom à Eddie Cline, qui a mis en scène plusieurs comédies avec Buster Keaton. L’homme retrouvé sous les roues de la voiture s’appelle Claude Dukenfield : le vrai nom du grand comique américain W.C.Fields, qui s’appelait donc William Claude Dukenfield. Enfin, le nom de l’hôtel où vit Bruckman, ”Le Damfino”, reprend celui d’un bateau dont Buster Keaton fait usage dans son court-métrage The Boat(Malec, capitaine au long cours, 1921). Ouf !

– La plaisanterie sur ”l’auto-asphyxie érotique” est née de gags déjà diffusés à propos de l’intérêt de Mulder pour les films érotiques et d’un livre qu’avait lu Morgan sur les enquêtes criminelles. On y trouvait un chapitre sur l’auto-asphyxie érotique, qu’on interprète parfois comme un suicide, à tort. Ca manque totalement de dignité. C’est vraiment une façon horrible d’être retrouvé mort.

– Mat Beck, le chef des effets optiques, et Toby Lindala, responsable des maquillages spéciaux, ont mis au point un découpage précis de la séquence onirique où Bruckman se décompose. La cage thoracique du squelette était faite de tuyaux de cuivre, si bien que, tandis que la chaleur attaquait la fausse peau, la gélatine a fondu autour des côtes. L’effet a requis huit phases différentes, un fondu enchaîné qui partait de l’acteur maquillé, passait par un mannequin fabriqué par Lindala, pour finir sur un squelette créé par ordinateur, le tout relié par une série de morphings.

– Cet épisode a été nommé dans plusieurs grandes catégories aux Emmy Awards dont le meilleur scénario, meilleur épisode et a valu au célèbre Peter Boyle l’Emmy de la meilleure guest-star masculine pour son interprétation (géniale) de Clyde Bruckman.

– Clyde en montrant le bout de tissu bleu a Mulder, fait en fait référence à une scène similaire de l’épisode ”Beyond the Sea”.

– L’acteur qui joue ”Yappi”, Jaap Broeker, d’origine hollandaise, est la doublure (essais, lumière etc…) de Duchovny. On le retrouvera d’ailleurs dans ”Le seigneur du magma”, autre épisode de Darin Morgan, car celui-ci l’adore 🙂

– Chris Carter a toujours résisté à la tentation d’employer des vedettes trop connues sur la série. La devise du producteur reste : ”Ça ne continue à faire peur que tant que ça reste crédible”. Il a le sentiment que des acteurs trop célèbres gêneraient l’immersion dans l’univers de la série. Certes, Boyle a un prestige certain, mais avec un acteur de genre d’un tel calibre, la dynamique de la série n’est pas mise en péril.

– Stu Charno, qui tient le rôle de la Marionnette, est l’époux de Sara Charno, une ancienne scénariste de la série.

– Au cours de sa partie de poker avec Scully, Clyde Bruckman tient ”la main du mort”: des as et des huit. C’est celle que tenait Wild Bill Hickock lorsqu’il fut abattu dans un saloon de Deadwood (Dakota du Sud). Mais Wild Bill n’avait que deux paires : Clyde, lui, a un full…

– Dans son premier montage, l’épisode faisait 10 minutes de trop. Il a donc dû être élagué considérablement, ce qui a entraîné la perte de 2 scènes entre Clyde Bruckman et Scully, notamment. Morgan, le scénariste de l’épisode, avait connu des problèmes similaires avec un précédent épisode, ”Faux-frères siamois” (2×20).

– Morgan explique que son inspiration sur cet épisode a été influencé en grande partie par son humeur assez sombre pendant qu’il l’écrivait. J’avais de vagues idées de suicide, alors j’ai décidé que le personnage principal se suiciderait à la fin.