Dans les coulisses : – L’unité des effets spéciaux a préparé la scène où l’aide de camp du général se noie dans la piscine, en fixant au fond du bassin un câble qui a tiré l’actrice vers le bas. Mat Beck et David Gauthier se sont également associés pour créer l’image d’une vague qui déferle sur la jeune femme lorsqu’elle s’agrippe au rebord du bassin. Mat et moi travaillons en collaboration assez étroite, explique Gauthier. J’ai une idée de ce qu’il est capable de faire et lui a une idée de ce que je suis capable de faire. De la même façon, on a complètement enseveli un des membres de l’équipe sous le sable d’où il a dû jaillir au cours de la scène où le jeune garçon est tué. Beck a accentué les effets en post-production. Pour la séquence où Rappo projette Mulder et le général de l’autre côté de la pièce, on a employé un bélier pneumatique, un engin qui fonctionne à l’air comprimé et donne l’impression, quand on l’actionne, qu’une personne a été catapultée.
– L’acteur interprétant le tueur de cet épisode n’est pas amputé des bras et des jambes en réalité. Ses bras et ses jambes étaient en réalité dissimulés par des astuces de costume et de position, tandis que le maquilleur ajoutait des prothèses pour créer l’impression de moignons.
– Le bouclier facial que porte le colonel Stans est réellement utilisé par les brûlés pour protéger la fragile couche subdermique mise à nu par les brûlures. Les patients qui ont subi de telles lésions perdent la protection de leur épiderme et peuvent être la proie de n’importe quelle bactérie ou virus ambiant.
– Le gars qui pousse Rappo dans son fauteuil est le meme qui incarne Henry Weems dans l’épisode ”The Goldberg Variation”.
– La scène de la piscine où la capitaine Draper est attaquée par une présence invisible puis retrouvé morte peu après rappelle la scène d’ouverture d’un autre classique de Steven Spielberg, Jaws (Les dents de la mer).
– Rappo a peu de chances de se faire enterrer à Arlington pour la bonne et simple raison que ce célèbre cimetière militaire est carrément ”saturé”.
– John Shiban, le scénariste de l’épisode, explique que son inspiration lui est venu d’un vieux film avec Marlon Brando, C’étaient des hommes, contant l’histoire d’un homme dont le plus cher désir est de pouvoir se lever et se tenir sur ses jambes. L’histoire de la projection astrale est venue se greffer par la suite. Un peu de documentation, et le tour est joué !
– La mort du fils du général souleva quelques polémiques au sein de l’équipe. Certains trouvaient en effet que c’était aller trop loin. Mais Shiban défend son scénario : Il me semblait que toute l’histoire reposait sur cette idée d’empathie : le type voulait que son officier comprenne ce qu’il ressentait. La seule façon d’y parvenir, c’était de tout lui prendre à son tour, et qu’y a-t-il de pire que perdre un enfant ? C’est abominable, mais pour moi, c’est le principe d’une histoire d’horreur.